Arno en Guyane

Maripasoula se trouve syr le Maronni, au sud de Saint-Laurent, à la frontière avec le Suriname. J'y ai passé quelques jours chez Guillaume, un ami instituteur.

D'abord quelques vues de Maripasoula

Ce qui frappe à Maripasoula, c'est le grand nombre d'enfants et la gentillesse des gens

Petite balade en pirogue sur la rivière de Kaw, au millieu des marais qui portent mal leur nom, en réalité il s'agit plutôt d'une savane innondée.

Ca commence avec une rapide visite de Kaw, petit village de 58 habitants, accessible uniquement par la rivière. Ici pas le parking ressemble à ça.

Pour prendre la "route", ou plutôt la rivière, direction l'embarcadaire.

Quelques vues de la rivière et de la savane de Kaw, où une ambiance très zen règne, notamment à la tombée du jour.

Et à la tombée de la nuit, surtout, on peut observer un habitant bien particulier et emblématique des marais de Kaw, le caïman à lunettes (on trouve aussi des caïmans noirs et des caïmans à front lisse). Et ce qui est bien avec le caïman à lunettes, c'est qu'on peut lui dire bonjour de près...

Même pas peur !..

Pour avoir la joie de voir s'envoler les ibis rouges, il faut aller à l'embouchure du Sinnamary. Pour ça, un seul moyen d'accès : le fleuve Sinnamary en pirogue. C'est Georges qui nous y emmène.

Quelques vues du village depuis le fleuve.

Embarquement en pirogue.

Première sortie en pirogue avec ma belle. "Steph, on t'as vu derrière !"

Franck (le grand, pas le petit) et son chapeau à faire palir un alligator.

Franck (le petit, pas le grand) et Steph, les journalistes qui feront bientôt trembler la Guyane.

Emilie, qui a enfin vu les ibis rouges. "Mais non, t'as pas la poisse !"

Audrey, dit Joe la baroud, toujours prête à se jeter à l'eau.

Les ibis

Et maintenant on lève les yeux au ciel et on en prend plein la vue.

Cette année le père Noel a été très généreux avec moi, il m'a envoyé Natacha. Profitez de ces quelques photos, elles sont rares, car la miss n'aime les photos que derrière l'objectif.

Première sortie et première averse au sentier de la Mirande. Vive les feuilles de bananier pour se protéger.

On s'habitue vite aux coutumes locales.

Un petit coin bien tranquille au bord de l'Atlantique, le sentier de Montabo.

Tous les dimanches matin, un marché est organisé à Cacao (un peu plus de 50 km au sud de Cayenne). La route est un peu "roots", vue l'état de la chaussée, mais la vue vaut le détour.

Légérement incongru dans ce paysage : le château aux serpents.

J'avais déjà publié quelques photos de la Mirande sur ce blog il y a quelques temps, mais vu que j'y suis retourné, en voici de nouvelles.

Sortie "observation" des bêbettes avec Piju et Audrey, et là il y a de quoi faire. Mais d'abord, présentation du club des 4.

Audrey, la madame "Grenouille" de la bande, une sorte de Nicolas Hulot, au féminin qui peut passer deux heures à genoux dans la boue pour appercevoir le bout du nez d'une reinette

Piju, le scientifique du groupe, qui cherche à comprendre comment les bananes poussent sur les bananiers et qui est aussi le plus sportif des 4 (euh... le seul sportif).

Arno (ben oui c'est moi), le reporter de la bande qui se prend pour Tintin (mon idole d'enfance) et qui mitraille sans cesse avec son appareil photo dès qu'une feuille bouge un poil (comment ça les feuilles elles ont pas de poil ? vous ne connaissez pas la Guyane, vous.) et qui se sent très petit face aux arbres qu'on trouve ici.

Et comme à tout Tintin qui se respecte, il faut un Milou, voici Barney. Le chien le plus bête de la Guyane, qui pense même à tourner la tête quand on veut le prendre en photo.

Voilà donc le club des 4 au grand complet.

Et maintenant, le théâtre de leurs aventures mirandiennes, la végétation luxuriante du mont Grand Matoury.

Des aventures animalières où le club des 4 a croiser les animaux les plus dangereux du monde amazonien.

Le lézard rayé à longues pattes. Un carnivor féroce qui se jette au cou des feuilles mortes pour les dévorer sans vergogne.

Le papillon camémélon. Un isecte ailé qui prend la couleur de l'écorce pour passer inapperçu et qui impressionne ses prédateurs grâce l'oeil jaune placé sur ses ailes.

La coccinelle en chaleur. Un insecte casqué tel un bidas près à l'attaque mais qui prend exemple sur les bonobos, et qui règle ses conflits par le sexe.

Et enfin la fourmie translucide (ma préférée). Parfois rouge, parfois verte, elle se jette à corps perdu dans l'attaque des fleurs, sans trembler devant le danger.

Je vous rassure, nous sommes sortis vivants et sans blessure de cette aventure des plus risquées. Suite des pérégrinations du club des 4 à la prochaine sortie animalière.

C'était à Roura le week-end dernier. On a attéri là un peu par hasard, après les cascades de Fourgassier (voir plus bas). Et franchement, on n'a pas regretté. C'est dans ces moments là qu'on voit que la Guyane est un endroit hyper cosmopolite. Trois petits européens qui assistent à un spectacle asiatique en Amérique du Sud, au milieu d'une population d'origine africaine... y'a qu'ici qu'on peut voir ça.

Les fameux Lotus qui on ensuite été déposés dans la rivière.

Un spectacle coloré et ... plein de charme (ah l'Asie...)

Un spectacle musclé aussi. J'aurais pu monter sur scène mais j'étais pas en forme...

Partis pour une nuit aux grottes de Kaw, avec Audrey et Piju, tel David Vincent, nous n'avons jamais trouvé le sentier qui devait nous y mener. C'est alors que nous les avons vues, les fameuses cascades de Fourgassier. Rien à voir avec les chuttes Victoria, ni même les cascades du Hérisson, c'est vrai. Mais quand même un petit endroit sympa où il fait bon se raffraichir lorsque la température dépasse allégrement les 30° (désolé pour ceux qui se gèlent les miches en métropole).

D'abord un petit arrêt en route pour admirer le paysage.

Donc voici ces fameuses cascades, pas très impressionantes, mais tellement rafraichissantes.

Et pour se rafraichir un peu, rien de tel que se vautrer dans l'eau, avec une petite goute de rhum bien frais.

On se sent bien peu de chose devant cette forêt surdimensionnée...

Dans la série "passage éclair", voici Ti moun', appelé aussi Fidel. Un chaton récupéré par Emilie et Caro sur le bord de la route et qui a trouvé refuge chez nous.

Ce petit chat était bien sympathique, mais après quelques jours il est allé voir ailleurs si la nourriture est meilleure.

Voici donc qu'apparait quelques jours plus tard Barney (en hommage au pote d'Homer Simpson). Petit batard retrouvé par des militaires sur leur terrain de cross, puis recueilli par la Case Quatre Pattes (une asso qui remet sur pieds les animaux abandonnés) et qui m'a fait craquer.

C'est bien beau les photos de paysages et de bébettes pas toutes sympathiques, mais voici, pour ceux qui le réclamaient, quelques photos de soirées à Matoury. Je précise quand même que ce qui suit n'est pas notre quotidien, juste une ou deux petites soirées "détente" qui font du bien de temps en temps.

On commence par le plus soft, une soirée UNO, jeu hautement intélectuel dont mes collocataires ont réinventé les règles pour me faire perdre à chaque coup (comment ça je suis de mauvaise foi ?).

Et dans l'ordre d'apparition : Caro et Emily, Piju, et moi.

Comme les filles ont l'air sérieuses sur ces images, voici quelques photos qui risquent de casser le mythe (désolé les filles). Elles sont prises un soir où le rhum était ... particulièrement bon et abondant (vive les coutumes locales !).

Bon d'accord, elles n'étaient pas seules à boire, je les ai légèrement accompagnées.

Pendant ce temps, Piju, en grand sportif, était parti courrir. Mais à son retour, tel le renard par l'odeur alléché, il se joignit à nous et rattrapa vite son retard.

La fin de soirée, vous vous en doutez, fut ... rock'n'roll (mais là pas de photo, je tiens quand même à garder un peu de dignité).